BiBi&BiBi présent à la conférence de presse sur les restes à charge dans les ALD dont le cancer du sein

 En milieu de semaine dernière, se tenait à l’INC, l’éditeur de 60 Millions de consommateurs, une conférence de presse sur le thème des frais cachés des affections de longue durée (ALD).

Quatre ALD, parmi les 30 reconnues par la caisse d’assurance maladie, ont été mises à l’étude : l’infection au VIH, le diabète, le cancer du sein et l’insuffisance rénale chronique. Pour chacune de ces pathologies, bien qu’elles soient prises en charge à 100% par la sécurité sociale, les restes à charge pour les patients sont conséquents car au quotidien s’ajoutent des frais non remboursés.

Pour le cancer du sein ce reste à charge est évalué à 844€ par an, mais peut varier avec le temps. On sait que certaines conséquences des traitements ou de la maladie elle-même peuvent apparaître tardivement.

Pour cette pathologie, ce cancer qui touche « esthétiquement » la femme, les frais primordiaux sont la prothèse mammaire et la lingerie adaptée, la prothèse capillaire et tous les soins dermatologiques peu ou pas remboursés par l’assurance maladie, suivis du soutien psychologique des soins de confort et des frais de reconstruction du sein. Dans ce dernier cas des dépassements d’honoraires sont fréquents, de telle sorte qu’ils sont à 15% un frein pour la patiente.

On sait aussi que l’ALD précarise le malade (incapacité totale à travailler, perte d’emploi…), difficile pour lui dans ces conditions d’avoir une assurance complémentaire. Le reste à charge devient alors insupportable financièrement et bon nombre de malades renoncent alors à ces soins coûteux mais pourtant nécessaires pour leur bien-être physique et mental…

Etude complète à lire dans le numéro de Novembre 2016 de 60 Millions de Consommateurs.

BiBi&BiBi remercie toutes celles qui ont participé à l’élaboration de cette étude en répondant au questionnaire proposé par l’association La Note Rose, association qui aide les femmes touchées par le cancer du sein.

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